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Il était  une fois...

24 septembre 2011

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23 septembre 2011

 

            Encore une nuit sans sommeil, hantée par mes peurs et mes démons. Encore une nuit avec cette envie de crises insupportable. Elles sont tellement fréquentes ces nuits, que j’en viens à redouter le moment du coucher, qui était avant ma seule délivrance. Je n’ai même plus cette soupape de décompression. Je perds pied. Mon reflet dans le miroir me renvoie l’image d’une fille inquiète, les yeux cernés, le visage creusé, une souffrance incommensurable marquée de façon subtile. L’image d’une fille qui a grandi trop vite. L’image d’une fille qui ne vit pas. Après tout c’est bien à ça que mon existence correspond. Une vie monotone, routinière, plate, sans goût, sans joie, sans rire. Une vie solitaire, une vie planifiée. Et sortir de ce cadre m’effraie, ce sur contrôle me rassure, autant qu’il m’emprisonne. J’en deviens même incapable d’aller à une soirée qui risquerait de modifier mon petit programme réglé comme une horloge. J’en deviens même incapable de vivre.

            Mon pseudo équilibre de crises le samedi est illusoire, la lutte se fait de plus en plus dure, et je passe à côté de mes week end. La semaine l’anorexie prend le relais. Le poids chute doucement. Moi qui attend depuis 3 longues années ce moment, moi qui pendant trois longues années me suis tellement battue pour perdre ce poids qui m’insupporte. Je ne me suis pas vu maigrir. Pourtant c’est indéniable, je le vois sur mes vêtements. Et la peur me sert à nouveau le ventre, je suis incapable de manger suffisamment, et surtout naturellement, de manger en société, de manger en soirée. C’est comme si j’étais en permanence au régime, mais je ne peux pas faire autrement, ça me dépasse. Une force bien plus puissance que la mienne prend le contrôle. Je n’ai plus aucune sensation de faim ou de satiété. Les aliments crises m’effraient. J’ai peur que le poids ne s’arrête pas de baisser, j’ai peur de réenclencher l’enfer de l’anorexie et de la prise de poids. J’ai peur de grossir à nouveau. Je suis terrifiée, par absolument tout. Je suis une boule de nerfs incontrôlable. Mais pourquoi ne peut-on pas simplement garder un poids stable même en ne mangeant rien ? Ca serait tellement plus simple. Honnêtement si l’anorexie me happe à nouveau dans son cercle vicieux, cette fois, je me laisse mourir à petit feu. Je n’ai plus le courage de me battre encore.

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11 septembre 2011

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11 septembre 2011

 

            J’ai peur. Tellement peur. De quoi ? De tout…que la maladie reprenne ses droits, que je perde le contrôle, que la boulimie revienne diriger tous mes faits et gestes. De ne vivre que pour me goinfrer, de me laisser envahir et gouverner par Elle. De son omniprésence. De grossir. De vivre. De ne pas vivre. De maigrir…j’ai peur que la machine infernale se remette en route. Je délaisse enfin ces kilos qui m’insupportent depuis plusieurs années, mais la limite fixée est toujours plus basse. Surtout ne jamais reprendre. Une alimentation hyper contrôlée, la seule chose que je sache faire et qui me rassure. Une vie planifiée, calculée dans les moindres détails. Non je ne vis pas, c’est à peine si je survis. Je ne sais plus quoi penser, j’en perds le sommeil. Boulimie ou anorexie, ma vie est définitivement un enfer inqualifiable !

Dans les périodes d'apaisement, on croit toujours les avoir vaincus. On s'imagine qu'à la longue on a fini par leur faire la peau. Qu'on les a éloignés pour de bon. A jamais et pour toujours. Mais c'est rarement le cas. Le plus souvent, nos Démons sont toujours là, tapis quelque part dans l'ombre. Guettant inlassablement le moment où l'on baissera la garde.

3 septembre 2011

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03 septembre 2011

 

Hopla booum...samedi, journée de crises. 3 grosses, énormes même! Un bide gonflé comme jamais, et surtout hyper douloureux. De 8h à 19h j'ai pas arrêté de manger et sans vomir...une bonne partie est ressortie ce soir, mais le malaise est là quand même. Le job, ou plutôt la formation ça va, même si le mot bonbon est omniprésent, au point que j'en ai fais mon mot de passe! J'avoue, je suis nase, je m'aide pas moi même. Donc lees bonbons, chocolats et autres bidules sucrés dont je salive sans pouvoir en manger circulent, volent et virolent toute la journée devant mes yeux. Je n'en mange pas, "je n'aime pas ça", et vu mes repas de midi je pense que les questions dans leurs petites têtes ne vont tarder. Enfin bref, ça me saoule mais c'est pas important, excepté le jour où ls voudront aller au restaurant!

Le sentiment d'abandon et de solitude refait surface, le monde avance, la terre tourne et moi je suis en stand by. Je dois être trop exigeante et vouloir trop de choses. Pas de crises, être en couple, un boulot pas trop mal, et une situation financière qui ne me prenne pas la tête...mais à mon avis c'est vraiment trop --> demandé! En gros j'en ai toujours aussi marre.

Heureusement doudou Margot, et son odeur rassurante est là, pour me tenir un peu compagnie. Même si mes nuits sont un enfer...je me réveille toute les heures, j'ai trop de choses dans la tête, je me lève le matin en ayant l'impression de ne pas avoir dormi. Puis en formation, je lutte sur ma chaise. Je pensais avoir trouvé la solution: le noctamile...mais il ne m'en reste que 4, pour 2 mois...soit 60jours! aïe,aïe,aïe, et je peux pas faire autrement.

Bon je dois arrêter de m'apitoyer sur mon sort qui n'est pas si misérable, trop dur à supporter pour moi, mais des tas de gens en seraient parfaitement satisfait!

27 août 2011

A Faustine

A Faustine,

Je ne te connaissais pas, mais j'ai appris. On a toutes appris. Alors je voulais te rendre ce petit hommage. A toi, Faustine. A toi qui t'es battue durant de longues années. Qui a lutté contre Elle. Qui a voulu Lui faire un pied de nez. Qui a joué jusqu'à l'overdose avec Ses nerfs. A toi, qui était sans cesse sur le fil. A toi qui a connu, cette déprime, ce vide, cette sensation de n'être à sa place nulle part, ce désespoir. A toi qui a choisi d'en finir, pour lui prouver une dernière fois à Elle, que c'est toi et toi seule qui avait le contrôle de ta vie. J'ai voulu t'imiter un nombre innombrable de fois, mais moi je n'ai pas le courage, moi je suis trop lâche.

On souhaite tous aujourd'hui que tu ai trouvé enfin la paix. Que de là où tu es Elle ne puisse plus t'atteindre. Que tu domines tout, même Elle. Qu'un fin sourire s'esquisse sur ton visage meurtrie par trop de souffrances. Que tu accèdes enfin à ce repos, si mérité.

Sache qu'ici, le combat continue. Et que celles qui s'en sortiront te dédicasseront une partie de leurs victoires. Ici personne n'oublira ta force, ta volonté et ton courage. Tes proches attendront patiemment le moment où ils pourront enfin te rejoindre, te voir heureuse et te serrer dans leurs bras. En attendant veilles sur eux.

_parce que ça n'est pas un jeu, ni un caprice d'enfant. Parce que tous les jours des personnes en meurt. Parce que ça peut être la voisine d'en face. Parce que vivre est un enfer. Parce que défois la délivrance est le seul rayon de soleil qu'on entrevoit. Hommage à toutes celles qui se battent, et surtout à toutes celles qui en meurt! Dormez enfin tranquille, dans ce monde où les nuages sont des oreillers, personne ne viendra jamais plus vous déranger.

 

R.I.P

Août 2011



23 août 2011

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23 août 2011

 

            Je ne comprends pas ce qui se passe. Quel est ce désespoir qui m’envahit ? Depuis que je suis rentrée je ne vais plus bien, et ça n’est pas qu’une question de crises. Le moral s’est effondré une fois de trop. Désormais rien n’a plus de goût, j’ai beau essayer, rien ni fait. Pourquoi ne peut-on pas vivre dans un monde sans nuage, un monde où les couleurs se fondent dans la masse, un monde où le noir n’existe pas, un monde où je me sentirai simplement à ma place, rien qu’un tout petit peu. Je ne comprends rien, ma vie n’a rien d’un cauchemar, mon enfance n’a rien d’un enfer, et pourtant il y a en moi cet immense mal de vivre. Cette immense fatigue. Cette sensation d’être trop lourde, d’avoir bien trop de choses à porter. A quoi bon continuer de se battre, à quoi bon continuer de se démener pour une chose qui n’arrivera jamais ? pour un sourire qui ne se dessinera plus ? pour retarder de quelques instants l’issue fatale…

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22 août 2011

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22 août 2011

            Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi mal…je ne saurais expliquer ce qui se passe. Un réveil trop dur ce matin, dur retour à la triste réalité, aucune envie, aucune rage, juste celle de rester cachée sous sa couette. Une boule dans la gorge, une intense envie de pleurer, mais bloquée dans mes entrailles. Une sensation horrible et insoutenable, plutôt mourir que de ressentir cela plus longtemps…je ne comprends pas pourquoi, je ne comprends pas comment mais je n’ai plus envie. Ca fait longtemps que je n’ai plus envie, mais aujourd’hui c’est pire que tout.

Qu’ai-je fais pour mériter de vivre un tel enfer ?...Et puis tu sais, c’est bizarre, mais on y trouve cette jouissance. La jouissance de jouer avec elle, de l’approcher, puis de la fuir, de contrôler l’incontrôlable. On la nargue tous les jours, on flirte sans cesse avec la mort. On croit dur comme fer être tout puissant, on est en permanence au bord du gouffre, en équilibre sur un fil. On pense pouvoir la déjouer encore et toujours. Puis un jour on se retrouve prisonnier de son propre piège.

21 août 2011

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21 août 2011

 

            Bientôt un mois que je suis sortie de la clinique, bientôt un mois que je n’ai pas écris. Pourquoi ? Pas l’envie, pas le temps ou plutôt pas envie de prendre le temps…et pourtant l’eau a coulé sous les ponts, des choses se sont passées, bonnes comme mauvaises. Les crises sont toujours présentes, de plus en plus elles reviennent à la charge et ça me fait peur. Finalement je commence le boulot le 29. Encore une semaine de répit. Ca m’effraie, et en même temps je ne peux pas ne rien faire de ma vie. Je suis toujours aussi vide, aussi seule, aussi déprimée, et aussi bonne comédienne.

Je suis revenue d’Alsace il n’y a pas bien longtemps. Une explication, des mots durs, et une voiture dans mes bagages. Un soir tout a explosé, les mots ont jaillis de leurs bouches et de la mienne, durs, plein de rage. Accumulés et enterrés depuis bien trop longtemps ils ont été d’une violence incroyable. Des larmes de colère jaillissaient de mes yeux, je les ai poignardé en plein cœur, ils me l’ont bien rendu. « Tu as eu ce que tu voulais maintenant tu fous la merde », « J’ai perdu un tiers de ma famille en 10 ans alors une personne de plus… », « Tu n’avais qu’à dire non », « On s’en fout qu’il le fasse encore », et j’en passe. J’ai compris aujourd’hui que cette histoire n’est pas la leur, mais la mienne et que je dois me débrouiller. Car ils ont connu bien pire, moi à côté ma vie est rose. Bien sûr je vais assumer, me reste juste à trouver l’envie de vivre, la soif d’exister, et ça ce n’est pas gagné !

11 juillet 2011

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06 juillet 2011

 

Une nouvelle journée s’achève sur Castelviel. Après deux journées de crises incessantes, la lutte a été dure. Je trinque physiquement. Mon corps me le fait payer, j’ai mal partout, ma gorge est en feu, chacun de mes muscles est endolori.

Je suis face à une impasse, je me heurte à un mur. Mes pensées m’inondent et m’oppressent, je ne parviens plus à poser calmement les choses. Je ne sais plus quoi faire, comment agir. J’ai la sensation de ne plus pouvoir avancer ici, mais je ne suis pas pour autant apte à sortir, j’ai encore une montagne d’éléments à élucider. Comme ce fonctionnement familial si étrange. Nous sommes des personnes qui objectalisont, je comprends aujourd’hui pourquoi j’avais si peur de sortir de mon cocon, dehors le fonctionnement n’était pas le même, je me sentais agressée, pas à ma place. Mais où est donc ma place ?

 Mes problèmes financiers me rongent. Je ne vois pas comment m’en sortir.

Je réalise aujourd’hui que je ne serai pas guérie en sortant d’ici, c’est un combat qui se fera sur plusieurs années. Mais comment faire pour vivre avec mon symptôme sous le bras ? Lui qui est si envahissant et si insupportable. Je ne suis plus dans la jouissance, la boulimie m’étouffe plus qu’elle ne me soulage. Mais je suis incapable de m’en débarrasser.

La vie n’a plus de goût. Je voudrais pourtant vivre à nouveau. Mais je n’ai pas la force d’affronter les problèmes que j’ai à l’extérieur.

Les deux seules personnes qui peuvent me donner des clés, m’expliquer l’histoire familiale ne veulent pas. Leur histoire n’est pas aussi étrangère à la mienne qu’ils voudraient le croire. Ils ont encore la vision bloquée sur mon symptôme, alors que c’est un moyen de défense face à une maladie plus profonde. Cependant je ne peux pas leur expliquer quelque chose que moi-même je ne comprends pas.

Au fond on ne guérit jamais d’une pareille absurdité.

11 juillet 2011

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04 juillet 2011

 

            Happy birthday…fêter ses 20 ans à la clinique c’est génial ! J’en ai marre d’être ici, je sais que c’est pour mon bien, mais je sature. J’ai l’impression que rien ne s’arrêtera, jamais ! Que mes comptes ne reviendront pas à flot de si tôt, et c’est pourtant la condition sinéquanone à ma sortie, du moins celle que je me suis fixée. Que jamais je n’arriverai à être heureuse, comme si je n’avais pas le droit au bonheur. Je me sens nulle et vide !

J’ai peur, 12 jours sans crise, je sais que dehors j’en aurais fait, j’ai peur que l’engrenage infernal reparte de plus belle, j’ai peur de me casser à nouveau la figure. On ne peut pas vivre avec ça, et paradoxalement je n’en vois pas le bout, comme si je ne pouvais pas vivre sans ça. Qu’est ce que ça m’apporte ? Plus de négatif que de positif, et pourtant ça me manque. J’en rêve la nuit, être chez moi et faire durer mon orgie sur plusieurs jours…tranquille dans mon salon, sans stress, vomir de ton mon saoul.

44.650kg ce matin à la pesée, je me rapproche enfin de mon objectif, mais je sais que je suis dans la jouissance de la restriction. Cette sensation de bien être, où tout semble possible. C’est l’obsession du poids qui me fait tenir. Je me dis qu’à 41kg je me stabiliserai, mais j’ai peur que la machine infernale reprenne possession de moi.

Que vais-je devenir ? je n’en vois pas la fin ? 20 ans et plus aucun espoir, c’est triste.

23h20…j’ai 20 ans depuis 1h10, j’ai passé mon après midi à jongler entre bouffe et toilettes. Tu parles d’un anniversaire… Je n’y ai pris aucun plaisir, aucune satisfaction, pourtant je n’ai qu’une envie, recommencé. Je n’arrive pas à dormir, ces pensées m’obnubilent. J’en ai marre de tout ! D’être ici. A l’extérieur les crises m’appellent, mais je n’ai pas envie de rester ici âme aeternam.

Pourquoi est ce si dur ? Pourquoi ? Pourquoi faudrait il se lever chaque matin et devoir lutter ? Je suis perdue et au bout du rouleau. Que m’apportent les crises ? Pourquoi en ai-je tellement besoin ? Comment faire pour vivre ?

...anorexie, boulimie, je me noie, elles font partie de moi et je ne sais pas comment m’en défaire.

AU SECOURS !

 

 

11 juillet 2011

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01 juillet 2011

ATELIER ECRITURE

« Aujourd’hui c’est pas comme hier. »

Aujourd’hui c’est pas comme demain. Bien sûr la face du monde n’aura pas changé, le ciel sera toujours bleu, l’herbe sera toujours verte, les oiseaux chanteront toujours, l’été sera toujours en juin, et l’hiver en décembre. Chaque être humain continuera son insignifiante existence sans se soucier des autres.

Aujourd’hui c’est pas comme hier, la voisine a sorti son chien plus tôt, mon journal n’a pas atterri dans la boue, je me suis réveillée en retard et j’ai renversé mon café.

Aujourd’hui c’est pas comme hier, aujourd’hui c’est pas comme demain, chaque jour est unique. Chaque jour est un pas de plus vers la mort, un jour en moins à lutter.

N’empêche les jours se succèdent les uns aux autres, le temps passe. Je ne le vois plus défiler, quand je m’en aperçois, il s’est déjà évaporer, tel un linge en soie il m’a glissé des mains. J’ai stoppé ma vie dans sa course, je suis comme anesthésiée, je suis narratrice d’une vie qui n’est plus la mienne. Je vois le film de l’extérieur, et je n’ai plus aucun contrôle. Quelqu’un d’autre a pris les commandes et s’amuse à me faire vivre un enfer.

Aujourd’hui c’est pas comme hier. Mon démon continue de me ronger doucement, la dépression, et le manque d’envies sont toujours là. Les jours passent, la routine s’installe, je ne veux pas en sortir. Je ne me sens pas suffisamment armée pour l’affronter. Je reste terrée dans mon coin rongée par mes peurs, peur de vivre, peur de décevoir, peur de l’échec, peur des responsabilités, peur de la solitude, peur de moi, peur de me laisser envahir, peur du temps qui passe, peur de grandir, peur d’être adulte, peur de sortir, peur de la réalité, peur du vide. J’ai peur tout simplement. D’où me viennent toutes ces peurs ? Pourquoi ai-je mis en place ce symptôme ? Je ne sais plus, je ne le comprends plus, je suis perdu. Je l’aime et le déteste. Il me rassure et m’oppresse. Je veux m’en débarrasser, mais j’ai peur du manque, du vide. Il m’empêche de vivre et me permet de survivre. Comment serait ma vie sans lui ? Ca fait si longtemps…il fait parti de moi, j’ai la sensation que jamais je n’arriverai à m’en séparer, que malgré toute la distance que je mettrais entre lui et moi il reviendra, nous sommes collés ensemble à la super glu, inséparables, liés pour le pire et le meilleur, soudés contre l’adversité.

Aujourd’hui c’est pas comme hier, je lutte, 9 jours sans crise, un record, le manque est à la limite du supportable, l’anorexie vient prendre le relais. J’ai besoin de ce contrôle incommensurable, je hais la boulimie car alors il m’échappe. Je ne me fais pas d’illusion le répit sera de courte durée.

Aujourd’hui c’est pas comme hier, aujourd’hui c’est pas comme demain mais c’est le même enfer.

 

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