Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Il était  une fois...
11 juillet 2011

16 juin 2011 Trop de peines, trop de maux sur le

 

16 juin 2011

Trop de peines, trop de maux sur le cœur. L’entretien psy d’hier me travaille, elle a voulu m’atteindre, bingo elle a réussi. C’est l’anarchie dans ma tête. Cette histoire d’achats compulsifs est encore revenu sur le tapis, dois-je réellement payer alors que ce qu’Il m’a fait vaut bien plus que 3 000 €, pourquoi devrais-je encore payer les pots cassés ! La boulimie n’est pas une souffrance suffisante ? …eh beh je me demande ce qu’il vous faut ! Et surtout suis-je réellement prête à quitter le symptôme ? Honnêtement je ne pense pas, mais comment est-il possible de vivre avec lui ?! Je veux le quitter, mais il est tellement présent, le manque est tellement monstrueux, que je ne sais pas comment m’y prendre, ni si j’aurai la force de l’abandonner, et de me confronter à tout ce que ça implique. Tout est trop bien enfoui, j’ai un cœur de pierre, mais meurtri, et en grattant la surface on découvre à quel point il est écorché vif.

Puis il y a cette histoire avec François, qui ne fait que renforcer mon mal être. Je suis face à mur, je me raccroche à lui comme à une bouée de sauvetage, je sais que ça n’est pas bon, mais je le fait quand même. Et s’il n’était pas là, qui comblerait ce manque affectif énorme !

Je suis fatiguée, éreintée, cette vie est bien trop dure et trop moche pour moi.

Je n’ai qu’une envie bouffer à m’en faire péter le bide, ma voisine de chambre à dans son placard des paquets de gâteaux qui m’appellent : « Béné, on est là ! Mange-nous ! » Je ne veux pas manger, je ne veux pas tout ça, mais le manque est insupportable, je ne sais pas combien de temps je tiendrai. Je voudrais juste que ces voix et ces obsessions cessent enfin !!

Je dois parler à mes parents, je dois réussir à être honnête avec eux, et leur dire ce que j’ai sur le cœur ! J’ai besoin de connaître cette histoire familiale pleine de non-dits et de rancœur.

Je n’ai qu’une hâte, allez me coucher, pour enfin ne plus pouvoir penser. Le sommeil est ma seule délivrance…encore faut il qu’il ne soit pas peuplé de rêves de nourriture.

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Il était une fois...
Publicité
Publicité