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Il était  une fois...
11 juillet 2011

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28 juin 2011

 

7 jours sans crise…et je ne sais même plus ce que je ressens, épuisant, éreintée, je n’ai même plus envie de réfléchir sur moi. J’ai l’impression qu’il y a, devant moi, une montagne de travail à accomplir. Je ne sais pas par quoi commencer, c’est le fouillis dans ma tête, les pensées s’enchaînent et se bousculent, sans que je puisse les arrêter. Tout est incertain, j’en ai marre d’être ici, mais je ne suis pas armée pour sortir. Je ne sais pas pour combien de temps encore, j’en ai.

François m’a quitté, comme un lâche en catimini, un sentiment de nullité et d’abandon m’a alors envahi. Je ne m’attendais pas à ce que ça soit l’homme de ma vie, mais j’en ai marre de ces mecs qui vous font miroiter des choses, et au final vous laisse tomber, sans un mot. Il y a un an déjà j’avais du endurer ça, la même technique de l’autruche ! Enfin le point positif de tout ça, c’est qu’aujourd’hui je me rends compte que pour moi la vie se vit à 2, j’ai eu en permanence l’image d’un couple fusionnel et fondé dans l’adversité, l’image d’un couple qui se suffit à lui-même. J’ai voulu reproduire le même schéma, mais je dois m’en sortir pour moi, et uniquement pour moi. Ca ne me motive pas réellement, je hais cette solitude, surtout que je entourée d’amies casées depuis plusieurs années. De plus je me sens incapable de faire face au quotidien et à tout ce que ça implique !

Je crois avoir trouvé ma voie professionnelle, éducatrice de jeunes enfants, métier de contact, travail d’équipe, aide, je pense que ça me correspond bien. Et merde à ma confiance en moi inexistante, je tente le concours en février, si je peux.

La chose qui me taraude l’esprit est mon problème d’argent, j’aimerai me réveiller demain et avoir quelques euros d’avance sur mon compte, mais c’est utopique. Eh oui, je vis dans un monde utopique peuplé d’éléphants roses et de petits poneys, avec des arbres recouverts de sucre glace (horreur pour une boulimique !). Je sais que la seule solution est la patience et le travail, mais je suis incapable de travailler pour l’instant. Puis je ne sais pas quel autre souci m’attend à Poitiers, par rapport aux achats compulsifs, à la plainte de mon frère…et ça m’effraie d’autant plus que je sais que les crises m’attendent tapies dans l’ombre d’un équilibre illusoire. Prêtes à survenir dès qu’apparaitra une faille dans ma garde.

L’avenir est bien trop incertain pour moi.

 

 

 

 

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